Découvre les animaux du parc national de la Salonga

Peu de gens se rendent dans le parc national de la Salonga, car le chemin est long et difficile, on ne peut y accéder qu’en bateau ou en avion. De nombreux animaux vivent dans ce parc, dont les bonobos, les éléphants de forêt d’Afrique et trois espèces de pangolins. Beaucoup sont strictement protégés.

Le perroquet gris du Gabon, appelé aussi perroquet Jaco, fait partie des plus grands perroquets d’Afrique. Excellent imitateur des sons humains, il est malheureusement convoité comme animal de compagnie. Malgré l’interdiction, les braconniers le capturent car il se revend très cher. Il fait d’ailleurs partie des oiseaux les plus trafiqués au monde.

Les bonobos sont très sociables et aiment vivre ensemble. Ils partagent leur nourriture, se réconfortent et développent même des amitiés. Ils sont considérés comme très pacifiques. Si une dispute éclate, ils la résolvent en jouant ensemble ou en se faisant des câlins.

Tout comme chaque empreinte digitale est unique, chaque léopard a son propre motif de fourrure. Grâce à lui, le félin est bien camouflé dans la forêt tropicale et peut se faufiler sans se faire remarquer. Le pelage des jaguars et des léopards est souvent confondu car tous deux ont des taches en forme d’anneau. Mais contrairement aux jaguars, les léopards n’ont pas de point au milieu. Pour en savoir plus sur les léopards, clique ici.

Pour se saluer, ces singes se frottent l’un contre l’autre avant de jouer et de se nettoyer mutuellement. Les sons qu’ils émettent rappellent un peu le gazouillis des oiseaux.

Les éléphants de forêt d’Afrique ressemblent beaucoup aux éléphants de savane d’Afrique. Ils sont toutefois un peu plus petits, leur front est plus plat et leurs oreilles plus petites et plus arrondies. De plus, leur peau est aussi plus lisse et leurs défenses sont moins recourbées. Pour en savoir plus sur les éléphants, clique ici.

La peau de l’hippopotame mesure à certains endroits jusqu’à cinq centimètres d’épaisseur, autant que si tu superposais sept crayons. Par ses glandes cutanées, cet animal sécrète un liquide visqueux qui devient d’abord rose et rouge au contact de l’air, puis brun foncé. Nous ne savons pas encore exactement pourquoi il le produit, mais les scientifiques ont émis plusieurs suppositions : il pourrait l’aider à nettoyer sa peau et contribuer à ce qu’elle guérisse plus rapidement après une blessure. Il est également possible que le mucus agisse comme une crème solaire ou qu’il aide l’hippopotame à maintenir sa température corporelle.

Le potamochère roux sait bien nager et plonger, c’est pourquoi on l’appelle aussi sanglier rouge des rivières. Il vit généralement en petits groupes. Avec ses canines allongées (nommées « défenses »), il entaille les troncs d’arbre pour indiquer aux autres potamochères qu’il est passé par là.

Les jambes de ce félin sont très longues par rapport à son corps. Pas étonnant qu’il puisse faire des sauts de 4 mètres de long et 1,5 mètre de haut!