En hiver, le pelage blanc du renard polaire lui offre le camouflage parfait pour courir dans la neige. Son manteau change de couleur en été et devient gris-brun. Son épaisse fourrure le protège du froid. Il peut supporter des températures allant jusqu’à moins 50 degrés Celsius.
Le renard polaire, également dénommé isatis ou renard arctique, vit en Arctique (en Amérique du nord, en Europe du nord et en Russie) et aussi en Islande. Il est parfaitement adapté aux températures qu’on y rencontre. Dans ces régions, une partie de l’océan reste gelé toute l’année, et la couche de glace est très épaisse. Mais l’Arctique comprend également des terres. En été, il n’y a pas de neige et il y pousse du lichen, de la mousse, quelques arbustes, mais peu d’arbres. On appelle ce paysage toundra. On y trouve les renards arctiques surtout dans les montagnes et à proximité des côtes.
Le renard polaire n’est pas difficile en ce qui concerne sa nourriture. Petits rongeurs, lièvres, oiseaux et œufs d’oiseaux, crustacés, oursins, cadavres de phoques: tout cela lui convient parfaitement. Cependant, ce qu’il préfère, ce sont les lemmings.
Le renard polaire pratique la chasse à l’affût. Il se jette sur les proies qu’il a repérées et les maintient ensuite au sol. Grâce à son excellente ouïe, il peut entendre les petis animaux qui s’affairent dans les galeries qu’ils creusent sous la neige. Pour les attraper, il plonge la tête la première dans la neige.
Comme tout renard qui se respecte, il est malin! Quand il aperçoit un ours blanc en train de chasser, c’est pour lui une aubaine, car il sait que si l’ours attrape une proie, il se contentera d’en manger la peau, la graisse et les entrailles et laissera pratiquement toute la viande à sa disposition. C’est pourquoi, plutôt que de se mettre lui-même en chasse, le renard va se contenter de suivre l’ours à une certaine distance, en espérant qu’il trouvera du gibier.
En été, il ramasse parfois de la nourriture et la transporte dans sa tanière en réserve.
Au printemps, pendant la saison des amours, les mâles se mettent à la recherche d’une femelle. Les couples de renards arctiques restent ensuite ensemble pour la vie.
Ils vivent souvent en groupes, composés d’un mâle adulte, de jeunes et de deux femelles. L’une des deux femelles est un de leur rejetons: née l’année précédente, elle aide à élever les nouveaux petits.
Après une cinquantaine de jours, la femelle met bas une portée de cinq à dix petits, bien à l’abri dans sa tannière creusée sous terre ou construite dans une cavité rocheuses.
A la naissance, les petits ont encore les yeux fermés. Leur mère les allaite pendant environ six semaines et c’est le mâle qui se charge alors de lui apporter sa nourriture. Les renardeaux ouvrent les yeux après deux semaines. Ils vont rapidement se mettre à explorer les environs, sous l’œil vigilant de leur père, pendant que leur mère se remet peu à peu à chasser.
Vers l’âge de dix mois déjà, les jeunes renards quittent leurs parents. Ils sont prêts à s’accoupler à leur tour. Ils vont devoir se débrouiller par leurs propres moyens dans la toundra qui ne va pas tarder à se recouvrir de neige.
Les renards polaires ont longtemps été victimes de la chasse et ont bien failli complètement disparaître. Aujourd’hui, il est interdit de les chasser dans de nombreux de pays. Malgré tout, cette menace n’a pas encore complètement disparu.
Mais un nouveau danger pèse sur eux: les changements climatiques. L’espace vital des renards polaires se réchauffe et se transforme. Les renards roux commencent à gagner les régions arctiques. Ils prennent petit à petit leur place et leur ravissent le gibier.
Toi aussi, tu peux aider à préserver l’environnement.